Le phénomène des MOOC est récent et son émergence au cours de ces cinq dernières années mérite une attention toute particulière.
Les MOOC, kézako ?
Lancé pour la première fois en 2008, mais popularisé à partir de 2012, l’acronyme MOOC renvoie à l’anglais Massive Open Online Course. Comme son nom l’indique, les MOOC sont des cours en ligne accessible à tous. Ainsi une personne n’ayant pas de gros moyens financiers peut suivre une formation de qualité à moindre coût : son abonnement mensuel à un fournisseur d’accès internet.
On distingue deux types de MOOC : le xMOOC et le cMOOC. Les xMOOC correspondent à des cours dit « classiques ». Un professeur qui prépare son cours et le dispense à ses élèves. A l’inverse, les cMOOC sont des cours plus connectés et adaptés à internet. On parle également de « connectivisme ». Ainsi, chacun peut s’improviser professeur et partager son savoir avec les autres. Il ne faut cependant pas croire qu’un MOOC est forcément un xMOOC ou un cMOOC. Un MOOC peut très bien être une combinaison des deux.
Qu’est-ce qu’un bon MOOC ?
Derrière un cours MOOC se cache toute une logistique. Il ne s’agit pas simplement d’enregistrer un cours et de le télécharger sur une plateforme d’hébergement de vidéos telle que YouTube ou Dailymotion. Il faut rendre le cours attractif et intéressant pour que les personnes aient envie de le suivre.
Plusieurs points sont nécessaires pour rendre son cours intéressant. Il faut tout d’abord avoir un gage de qualité aussi bien au niveau du contenu que de la pédagogie de l’enseignant. Ensuite, il faut que le tuteur crée un lien entre l’apprenant et lui-même, ce qui contribuera à une meilleure synergie. Si l’apprenant souhaite profiter des ressources en ligne, celles-ci doivent être accessibles facilement. Enfin, il ne faut pas oublier qu’un apprenant peut lui-même devenir un enseignant par la suite, si bien sûr il le souhaite.
Et la réussite dans tout ça ?
Bons nombres d’exemples de réussite grâce aux cours en ligne existent. Certaines histoires ont d’ailleurs fait le tour de la planète. C’est le cas pour cette boulangère au Bangladesh qui a monté avec succès une petite entreprise grâce aux cours d’entrepreneuriat de Stanford. Sans oublier celle de cet enfant prodige d’Oulan-Bator, en Mongolie, repéré sur un cours du MIT et invité à y étudier, voire y enseigner, alors qu’il n’a que seize ans.
Nous pouvons donc conclure que les MOOC sont une bonne alternative aux méthodes plus traditionnelles. Ils permettent à tous un accès au savoir et à la connaissance… et ce, tout en restant chez soi ! C’est aussi le cas de la formation CAWEB en EAD – Enseignement à Distance.